JOMO, le mouvement contre les réseaux sociaux qui améliorera BEAUCOUP votre santé mentale

Les réseaux sociaux créent souvent un environnement irréel qui déforme la réalité. Nous l'avons vu la semaine dernière avec le décès de Liam Payne, qui était membre des One Direction.

Alors que sur son compte, géré par une agence, sont apparues des images de ses vacances avec sa compagne et elles rayonnaient de bonheur. La réalité est qu'il se trouvait dans une chambre d'hôtel, plongé dans une spirale de drogue et d'alcool qui, malheureusement, s'est terminée par sa mort accidentelle.

Le mouvement de déconnexion virale JOMO

Passer des heures excessives à utiliser les réseaux sociaux peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que la dépression, des troubles du sommeil ou de l'anxiété. Cela génère le FOMO (Peur de rater quelque chose) ce qui se traduirait par la peur de rater quelque chose.

Il faut savoir que le FOMO touche principalement les jeunes et les adolescents, provoquant anxiété et manque d’attention. Ils ne veulent pas décoller un seul instant, au cas où ils rateraient un moment mémorable. Tout cela génère un manque d’attention en classe, un isolement social et d’autres pathologies. Pour lutter contre ce problème, est né le mouvement JOMO, qui serait une position opposée.

JOMO (Joie de rater quelque chose) Ce serait l’antonyme de FOMO, qui serait la joie de rater quelque chose. Il se concentre sur le plaisir d'être loin des médias sociaux et de rater ce qui s'y passe. L'idée de « rater quelque chose » est abordée comme quelque chose qui peut apporter du bien-être personnel.

Même si ce mouvement prend actuellement de l’ampleur, il n’est pas vraiment nouveau. Son origine vient du livre The Joy of Missing Out: Finding Balance in a Wired World, écrit par Christina Crook en 2014.

Ce mouvement vise à réduire le stress et l’anxiété en nous libérant de la pression d’être connecté en permanence, contribuant ainsi à réduire le cortisol, qui est l’hormone du stress. De plus, il offre une amélioration du sommeil en n’utilisant pas d’appareils avant de s’endormir.

De plus, puisque nous éliminons un élément gênant, nous nous concentrons davantage sur une tâche pour être plus productif. Parce que nous avons plus de temps, nous pouvons réfléchir davantage et ainsi être plus créatifs et avoir de nouvelles idées. Nous n’avons plus de stimuli réalistes qui nous permettent de nous concentrer davantage sur nos désirs et nos besoins.

Puisque nous ne sommes pas « obligés » d’être connectés, nous avons plus de temps libre pour faire du sport, lire, cuisiner ou faire des projets entre amis et/ou en famille.

Pratiquer JOMO est vraiment simple, car il repose sur des directives extrêmement simples. La première est d'établir une limite horaire d'utilisation des réseaux sociaux et même une heure limite d'utilisation, comme par exemple 20h00. De plus, désactivez les notifications pour éviter toute incitation à l’accès.

De plus, éviter l’utilisation des réseaux sociaux, c’est mener des activités non sédentaires. Cela peut être une promenade dans la nature, du sport, de la cuisine, de la lecture, du dessin ou toute autre activité n'impliquant pas d'écrans. Si nous pratiquons des activités sédentaires, comme regarder la télévision, il nous est plus facile de ressentir le besoin d'accéder aux réseaux sociaux.