Plateformes de messagerie modernes, telles que WhatsApp et Télégramme, Ils ont changé notre façon de communiquer les uns avec les autres. Ce qui se faisait il y a quelques années avec les SMS (et en payant 0,15 euro pour chaque message envoyé jusqu'à 160 caractères), nous pouvons aujourd'hui le faire de manière totalement gratuite grâce aux réseaux de données 4G et 5G. Mais comme pour toute chose, chaque fois qu’il y a des progrès et des avantages, des problèmes et des inconvénients apparaissent également.
Il est révolu le temps où nous parlions uniquement aux personnes que nous connaissions. De nos jours, il est très courant de faire partie de groupes et de chaînes WhatsApp et Telegram composés de centaines, voire de milliers de personnes. Et la majorité, inconnue. Des centaines de messages de toutes sortes circulent quotidiennement dans ces groupes, depuis des conversations insignifiantes jusqu'à des informations intéressantes. L'un des groupes les plus fréquents sur ces plateformes sont les groupes de radars. Ces groupes, comme leur nom l'indique, permettent aux utilisateurs de partager les positions des radars et des contrôles de police, pour aider les autres à les éviter s'ils ne souhaitent pas les franchir.
En principe, la loi stipule que signaler la position d'un contrôle déjà installé est légal et ne devrait poser aucun problème. Bien entendu, signaler un contrôle qui n’a pas encore été mis en place serait illégal. Et même si ces groupes mettent presque toujours en garde contre les radars mobiles et les contrôles déjà mis en place, les choses vont très bientôt changer.
Plus de contrôle dans les groupes radar et les contrôles de police
La DGT approuve plusieurs nouvelles règles de circulation qui, en réalité, sont nécessaires. Le premier, déjà en vigueur, est le nouveau taux d'alcoolémie au volant, qui a été placé à 0,2 grammes par litre. Ce nouveau tarif a suscité beaucoup de controverses, car il implique qu'une seule bière entraînerait un test positif. Mais ce n’est pas la seule chose qui sera approuvée.
Comme l'a confirmé le directeur de la DGT, de nouveaux règlements sont en préparation avec lesquels interdira l'avertissement des radars et des contrôles sur les plateformes de messagerie. Le texte est déjà terminé, et il ne reste plus qu’à l’approuver au Congrès pour qu’il devienne loi.
Pour le moment, tous les détails de la réglementation ne sont pas connus. Mais ce que l'on sait, c'est que des amendes comprises entre 100 et 200 euros seront infligées avertir des contrôles par des « éclats de lumière » aux autres conducteurs, et des sanctions pouvant aller jusqu'à 30 000 euros pour « ingérence dans le fonctionnement des agents de sécurité ». Le signalement des contrôles sur WhatsApp et Telegram relève évidemment de cette deuxième sanction.
Pour l'instant, on ne sait pas si les sanctions iront aux administrateurs de ces groupes, ou aux utilisateurs qui les signalent. On ne sait pas non plus s'il sera illégal d'appartenir uniquement à ces groupes, ou seulement à ceux qui avertissent de la présence policière. Ce qui est clair, c'est que dès que les règlements seront approuvés, les choses vont devenir intéressantes. Et, pour éviter amendes et sanctions, mieux vaut quitter ces groupes.