Nous trouvons ici deux des plates-formes de ce type les plus connues et utilisées au monde, bien qu’il y en ait bien d’autres. Les deux mentionnés appartiennent à Meta, propriété de Mark Zuckerberg. Depuis longtemps, la majorité, et nous parlons de centaines de millions d’utilisateurs, les utilisent dans réseaux sociaux gratuitement via mobile ou PC. Comme c’est le cas pour d’autres grandes entreprises technologiques, les sociétés susmentionnées But Elle utilise la publicité pour monétiser ses services en ce sens.
C’est l’une des méthodes les plus répandues depuis longtemps, c’est pourquoi nous voyons toutes sortes de publicités sur nos murs. En fait, une bonne partie de ces publicités se concentrent sur nos mouvements et nos comportements sur ces plateformes. Mais il semble que tout cela va bientôt se terminer, du moins sur le vieux continent comme nous allons vous le dire. Et il semble que le Union européenne a déterminé que ce type de surveillance n’est pas légal.
Ces plateformes que nous avons évoquées suivent nos mouvements et les vendent à des sociétés externes. Tout cela pour qu’ils puissent nous proposer des publicités personnalisées en fonction de nos goûts ou préférences. Mais maintenant, le CEPD ou Comité européen de protection des données a pris la décision de interdire ce type de suivi et de publicité ciblée dans l’UE.
Cet argent va perdre Meta avec Facebook et Instagram
Nul doute que le désastre économique pour l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg pourrait être important. Et nous devons prendre en considération, comme nous vous l’avons déjà dit, qu’il s’agit de la principale source de revenus des plateformes sociales comme Facebook et Instagram. On parle de des revenus supérieurs à 100 milliards de dollars annuel.
Il s’agit d’un blocage qui a déjà commencé en Norvège où l’entreprise devra payer une amende de 85 000 euros par jour jusqu’à ce que le blocage de la publicité ciblée devienne effectif. De plus, l’amende peut aller beaucoup plus loin. Meta dispose d’un délai de deux semaines pour exécuter la décision du Comité européen de protection des données, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à 4% de votre chiffre d’affaires global.
C’est précisément l’une des raisons pour lesquelles la société mère a récemment pris la décision de lancer une version payante pour les deux plateformes. Il s’agit évidemment d’une modalité sans publicité pour les deux plateformes sociales. Son coût est de 9,99 euros sur la plateforme PC, et de 12,99 sur Facebook et Instagram pour les mobiles. Cependant, malgré tout cela, du moins dans l’Union européenne, Zuckerberg devra beaucoup modifier la monétisation de ses plateformes s’il ne veut pas s’exposer à de lourdes amendes de la part du CEPD.